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Sur mon « Cheval de fer »

Aggiornamento: 16 giu 2021


Sur mon « Cheval de fer »

Nous aimons voyager. Voiture, train, avion ou bateau sont nos complices pour nourrir notre goût de la découverte. Je vous invite partager mes expériences insolites sur mon « cheval de fer », qui métamorphosent une touriste amoureuse d’évasion en aventurière amusée.


Mon terrain de jeu est l’Afrique et ses contrées authentiques : Burkina Faso, Togo, Benin. La fameuse mob’ bleue des années 50 y est rebaptisée « Cheval de Fer » : Solide et fidèle comme un cheval, bringuebalante et rouillée comme du fer … dure à maitriser comme certains canassons !



La bleue est idéale pour parcourir en toute liberté, la savane et les pistes à trous. Moins à l’aise dans le sable, la ZEM - en langue Fon au Bénin - va de village en village à la rencontre des populations locales ou visiter une exploitation typique.

L’imperturbable engin conduit à bon port, peu soucieuse de son look poussiéreux, comme sa cavalière dont le corps se fond sous la couche de latérite. Moins rapide qu’un 4X4, elle permet de parcourir plus de distance que mes enjambées, même expérimentées.

Des tronçons sont sportifs : traverser un cours d’eau sans arrêt, faute d’une chute fatale pour l’animal et sa cavalière, rouler sur la tôle ondulée qui brise les reins et a déjà eu raison des amortisseurs, ou le maitriser malgré une assise en mode culbuto et des freins improbables.


La mob permet des arrêts fréquents auprès des villageois et leurs marchés artisanaux et d’élire le spot idéal pour un pique-nique mérité, au gré du vent et de l’ombre.

Les stops sont répétés car la vieille dame de fer a souvent besoin de Doc ’Mob qui, seul, sait faire le diagnostic des pannes successives : souffler dans le gicleur pour dégager le sable accumulé, réparer un démarreur, etc…

Je me sens libre. Libre de m’arrêter à tout moment devant un paysage, une culture ou une villageoise et ses enfants.

Libre de sentir le vent chaud sur ma peau, de me rêver en exploratrice au milieu des champs de canne à sucre.

Libre sans montre pour apprécier la nuit tomber, prometteuse d’une prochaine journée magique et réenfourcher ma partenaire.

Le soir, mon « African Queen » a besoin de se repos comme moi : 70 km épuisent notre équipage soudé. Chacune apprécie le bivouac et ses odeurs d’un savoureux ragoût d’igname pour moi, et d’un plein de gazoline pour elle.

Nul besoin de permis, juste le goût de la découverte sportive et l’envie de réveiller le nomade qui est en nous. A quand le prochain départ ?

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